Le réveil se murmure son amertume
L’âme chante sa vengeance endormie
L’esprit tambourine la sagesse épique des astres égarés
La chaire réclame jouissance enfuite de la nuit,
La belle effarouchée sourit à la détresse d’un amour perdu
Telle une antilope soumise face à la mort
Dans la bécasse dentelée d’un fauve affamé.
Exaltante, la peur renaît des songes hantés,
La sonnerie de l’aube tend la main au crépuscule.
L’amertume de la solitude règnera de nouveau en maître du jour,
Telle une vengeance qui ouvre les yeux.
Sèlim A. AKADIRI