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CULTURE, ARTS & LITTÉRATURE
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BÉNIN/CULTURE/HISTOIRE: LES YORUBA DE PORTO NOVO ET NAGOTS DU BÉNIN, ORIKI ET ORILÊ UN LIEN, UNE ENTITÉ. (Conclusion)

BÉNIN/CULTURE/HISTOIRE: LES YORUBA DE PORTO NOVO ET NAGOTS DU BÉNIN, ORIKI ET ORILÊ UN LIEN, UNE ENTITÉ. (Conclusion)

L’étude historique de Porto-Novo fait ressortir qu’avant l’arrivée de Tè-Agbanlin en 1684, ce pays était sous l’autorité de Chefs Nago ou Yoruba installés dans les régions d’Okôrô (aujourd’hui Aklon) et Ijachèilé (aujourd’hui Jassin) dont la jonction plus tard devait donner naissance à Hôgbonou.

 

A RETENIR 

ruba ou Nago sont-ils d’une même origine ?

Dans certains milieux, on admet sans difficulté que Yoruba et Nago sont non seulement d’une même ethnie, mais aussi les deux termes sont synonymes. D’autres personnes, par contre, tout en reconnaissant que Yoruba et Nago sont venus du Nigéria, estiment qu’il s’agit de deux ethnies différentes. C’est une erreur. En effet, les Nago, les Holli sont aussi des Yoruba au même titre que ceux qu’on désigne sous appellation de « Ogbomoshô », « Êgba », « Ilôrin » et « Ijêbu ».

Les Nago ou Yoruba, premiers occupants des terres de Porto-Novo

L’étude historique de Porto-Novo fait ressortir qu’avant l’arrivée de Tè-Agbanlin en 1684, ce pays était sous l’autorité de Chefs Nago ou Yoruba installés dans les régions d’Okôrô (aujourd’hui Aklon) et Ijachèilé (aujourd’hui Jassin) dont la jonction plus tard devait donner naissance à Hôgbonou.

Divers auteurs, notamment Aguessy et Akindélé (cf Contribution à l’étude de l’ancien royaume de Porto-Novo, op. déjà cité) et Charles Koukoui (Comment les Gounnous sont devenus les tenanciers du sol à Porto-Novo), ont retracé dans leur ouvrage l’éviction par le prince fugitif Tè-Agbanlin des Chefs Yoruba, premières autorités établies dans le pays auquel le Portugais de Campos devrait donner plus tard le nom de Porto-Novo (1752).


En conclusion
Comme nous l’avons signalé dès le premier chapitre, cette étude se veut générale. Loin de chercher à épuiser un problème aussi complexe, présentant de multiples aspects, nous voulons tout simplement ici indiquer une voie, faire les premiers pas dans un domaine encore peu exploré, une source d’où peut jaillir des enseignements capables d’enrichir notre patrimoine culturel.

A peine avons-nous achevé la rédaction des derniers chapitres de cette publication que nous constatons que le travail que nous venons d’accomplir comporte des imperfections, Mais notre objectif n’est pas d’atteindre la perfection en un seul jour, et nous n’avons nullement la prétention de présenter une oeuvre d’érudit. Notre but est surtout d’éveiller l’attention de l’opinion sur un problème trop longtemps ignoré et dont l’étude peut permettre de mettre en lumière de nouveaux aspects du notre patrimoine socio-culturel.

Enfin, devons-nous encore souligner que cette étude tend aussi à illustrer une méthode d’enquête, et à esquisser un appel à la collaboration de tous ceux qui, à divers échelons, cherchent à apporter leur contribution à une meilleure connaissance de notre passé historique et à tous ceux qui estiment que notre enrichissement par les enseignements que nous pouvons tirer de ce domaine culturel constituent l’un des matériaux indispensables à la définition de cette « voie africaine » de promotion humaine dont nous portons tous la charge et partagerons la grandeur.

Le sens de cette publication étant précisé, il nous reste à exprimer ici nos vifs remerciements à tous ceux qui, à des titres divers, notables, chefs de collectivités familiales, notamment M. Amzat Madjèbi, Alfa Alimi Ichôla, le vieux Mama, nous ont apporté leur concours. Nous exprimons particulièrement notre entière gratitude à M. Mouftaou Adéléké, à qui nous devons beaucoup de choses dans ce mémoire, notamment la pénible tâche de mise au point des « Oriki » et <<Orilê>>.

 

Sources: Machioudi I. DISSOU.

Revue ‘Etudes Dahoméennes, juin 1969.

 

+22964572490

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