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CULTURE, ARTS & LITTÉRATURE
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Le Poison d'une amitié trahie

Le Poison d'une amitié trahie

PRÉFACE

L'amitié, cette relation privilégiée qui unit deux âmes, est souvent considérée comme un pilier essentiel de nos vies. Elle incarne la confiance, le soutien et la complicité, offrant un havre de sécurité émotionnelle dans un monde en constante évolution. Pourtant, parfois, derrière les masques souriants et les promesses éternelles, se cache un venin insidieux qui peut corrompre les liens les plus forts.

Dans cet essai captivant intitulé "Le Poison d'une Amitié Trahie", Selim A. AKADIRI nous plonge au cœur des méandres complexes des relations humaines. À travers une exploration approfondie et perspicace, l'auteur nous dévoile les sombres ramifications qui peuvent découler d'une amitié brisée. Cette complexité à ne savoir qui vous aime réellement.

Chacun d'entre nous a peut-être déjà ressenti les déchirements émotionnels causés par une trahison amicale. Lorsque la confiance est trahie, les fondations même de notre existence semblent vaciller. Mais qu'est-ce qui pousse un ami à nous trahir ? Quelles sont les motivations profondes derrière de tels actes ? Et comment pouvons-nous surmonter les séquelles d'une telle expérience ?

À travers une analyse minutieuse, Selim A. AKADIRI explore les différents visages de la trahison amicale, la destruction de vie de couple, en tenant compte des nuances culturelles et des dynamiques propres à la République du Bénin et du Nigéria. Des amis d'enfance qui se séparent parce que l'un a pensé être plus intelligent que l'autre faisant naitre des douleurs profondes et des conflits d'intérêts qui empoisonnent lentement les relations les plus solides du Nigéria au Bénin. Nous découvrons les spécificités qui peuvent transformer une amitié en une source de douleur et de désillusion partie d'un amour sincère.

Pourtant, au-delà des aspects sombres de ce récit, une lueur d'espoir émerge. En examinant les récits d'amitiés brisées, nous sommes invités à réfléchir sur notre propre expérience, à comprendre nos propres failles et à construire des amitiés plus solides et résilientes, en puisant dans les enseignements des pères et mères.

"Le Poison d'une Amitié Trahie" est un essai qui soulève des questions pertinentes et offre une réflexion profonde sur la complexité de nos relations, en se nourrissant des interactions humaines dans les villes Africaines et au-delà. Selim A. AKADIRI nous emmène dans un voyage émotionnel, éclairant les zones d'ombre de l'amitié pour mieux comprendre les dangers qui y sont inhérents, dans le contexte culturel et géographique côtier.

Que vous soyez vous-même confronté à une trahison amicale, ou simplement curieux d'explorer les recoins les plus sombres des relations humaines, ce livre vous incitera à réfléchir, à vous remettre en question et à redéfinir votre conception de l'amitié à travers le prisme des expériences béninoises.....

Selim A. AKADIRI. (#MisterAkadiri #ASAA )
16 mai 2022

LE POISON DE L’AMITIE TRAHIE
Ursula
Ursula J. R. MOUSTAPHA sortait ce matin quand elle a reçu l’appelle de madame DENOUKPO Hermione.
    Hermione : Bonjour madame Ursula
    Ursula : bonjour madame DENOUKPO, Comment allez-vous ? Excusez-moi, j’allais vous rappeler quand votre appel est entré.
    Hermione : Bien, merci. Excusez-moi de vous appeler ce matin.
    Ursula : oh ! ce n’est rien. En quoi puis-je être utile pour vous ce matin ? je venais aussi de voir votre appel en absence.
    Hermione : je vous appelle pour vous rappeler la réunion de jeudi au cours de laquelle je vous présenterai mes associés et aussi discuter du contrat à signer pour la commande des balles de tissus.
    Ursula : oui, oui. Vous avez raison, je me disais vous appeler aussi en journée pour qu’on en parle. 
    Mais ne vous inquiétez pas je serai présente. 
    Hermione : super. Cela se tiendra à l’hôtel de « l’Entente » à la Cadjèhoun. J’ai oublié de mentionner le lieu dans le message à votre assistante la semaine dernière.
    Ursula : ok. Pas de soucis. Rappelez-moi l’heure.
    Hermione : l’heure de la rencontre est fixée à 19h30.
    Ursula : ok, parfait, je m’y rendrai puis que je n’avais pas quelque chose de prévue pour cette soirée sauf s’il advenait une urgence, je serai obligée de déléguer mon Directeur des Opération.
    Hermione : ah ! madame, votre présence sera mon grand atout devant mes associé et partenaires. Pardonnez, soyez présente. Un contrat d’un tel montant, votre présence est nécessaire.
    Ursula : hum ! promis je serai présente. Ne vous en inquiétez pas. Je souhaite rencontrer aussi vos partenaire, occasion de mieux connaitre votre groupe.
    Bon ! là je suis entrain de partir pour le bureau, on en parlera plus tard. 
    Hermione : ok ! madame Ursula. Bon début de semaine à vous.
    Ursula : merci bien. Et pareillement votre.

Je m’appelle Ursula Juliette Rèmilekun TEWOGBAYE-MOUSTAPHA. Je suis âgée de 28ans et directrice d’une société d’import-export et de commerce international du textile et du transit. Ma société été mise en place il y a 4ans par l’aide de mon époux Adamou MOUSTAPHA, un nigérien et homme d’affaire et qui peut être mon père. Mon nom courant utilisé est Ursula MOUSTAPHA
Je suis marié depuis trois ans et je vis une vie de souffrance. Eh ! oui, j’ai choisi cette vie car, ce choix est fois pour un but et pour ma mère car elle est mérite que je traverse tout ca pour elle. Fille unique de ma mère, elle n’a ménagé aucun effort pour que j’étudie mais les velléités de la vie en ont décidé autrement. Aujourd’hui vivant le martyr d’une vie passée à cause d’une amitié en qui elle a cru et qui a détruit toute sa vie et lui a même arraché tout ce qu’elle avait. Pour restaurer la vérité j’ai du sacrifier donc des pans de ma vie pour y arriver
Mon histoire est réelle mais je la laisse se raconter afin de découvrir les vraies leçons de la vie.
Ursula venait de raccrocher avec Hermione qu’elle sollicite son chauffeur pour un détour par la pâtisserie « la noisette » de Arconville pour prendre quelque chose pour le petit déjeuner qu’elle n’a pas eu le temps de faire avant de prendre la direction de Cotonou.
Il sonnait 9h25 quand elle arrivait à son bureau. Un immeuble de deux niveaux dont le deuxième niveau constitue l’administration qu’elle préside depuis 1an.
En prenant les escaliers tout demandant à son chauffeur de l’aider, elle reçut un appel.
Au bout du fil, c’était un directeur de la société de textile qui lui demandait quelque chose.
    Ursula : allo directeur, bonjour….
    Directeur : bonjour madame Ursula. Comment allez-vous ?
    Ursula : bien merci. Et de votre côté ?
    Directeur : bien aussi. Mais je vous appelle pour le dossier vous concernant.
    Ursula : oh ! oui. Le dossier de livraison de balles de tissus et accessoires sur le Ghana et la Cote d’ivoire. 
    Directeur : bien sûr. Je venais aux nouvelles
    Ursula : directeur ; ce dossier est bouclé depuis. Il ne reste que la signature du contrat de transit des conteneurs.
    Directeur : évidemment. Je voulais que vous nous fassiez parvenir vos observations sur le contrat envoyé le vendredi dernier dans votre mail.
    Ursula : waooh ! je n’ai pas eu le temps de vérifier. Je viens d’arriver au bureau et je pense que le directeur des opérations doit l’avoir reçu. Je vous ferai un retour dans la journée.
    Directeur : ok ; madame Ursula. J’attendrai votre retour.
    Ursula : merci bien directeur. Et bonne semaine.
Elle raccrocha à peine quand elle fut abordée devant son bureau par son responsable des opérations et la responsable de stock.
Les deux : bonjour madame, et bonne arrivée.
    Ursula : bonjour Raimath et Salem. Comment ça va ? et le week-end. Ça a été ?
    Pas mal madame (Les deux). 
Après les salutations d’usage, Salem fait le point des mails et dossiers reçus et déjà traité dans le week-end 
Quant à Raimath, elle déposa le point des inventaires de la semaine écroulée avant de redescendre à son poste.
Installé derrière son bureau pour faire le planning de la journée, Ursula avait oublié qu’elle devait se rendre chez sa mère que lorsque son assistante Hermance fit son apparition pour lui mentionner qu’elle allait prendre départ.
    Hermance : svp ! patronne, je dois prendre congé de vous pour aujourd’hui.
    Ursula : quoi, quelle heure fait-il Hermance.
    Hermance : 17h15 patronne.
    Ursula : waooh : p¤¤tain ! ok, vas-y. on se dit à demain.
    Hermance : Ok ! merci patronne. J’espère qu’il n’y a aucun problème ?
    Ursula : non, Hermance. Rien de grave, juste que j’ai oublié que je dois me rendre à Sèmè -poji aujourd’hui. Mais vas-y. on se voit demain dans l’après-midi.
    Hermance : après midi ? pourquoi.
    Ursula : je passerai la nuit à sèmè-poji.
    Hermance : ok. Pas de problème. Faites attention à vous. A demain.
    Ursula : merci Hermance, à demain.

Hermance venait de prendre congé qu’Ursula se leva pour ranger son sac à main afin de rentrer chez elle.
Sur le chemin de la maison, elle reçut l’appel de Wilfried, un ami de long date qui a toujours été là pour elle.

    Allo ! wil.
    Oui ! Sula. Comment ca va ?
    Bien wil. Depuis le matin, et c’est maintenant que tu m’appelles ?
    Haii : Sula, tu es cheffe d’entreprise et moi cadre. Tu sais que quand je suis pris, j’ai de difficultés à prendre mon phone.
    Et !??
    Sula ! je viens peine de quitter le CODIR que j’ai juste pensé t’appeler pour prendre de tes news. Crois-moi.
    Ok ! wil je te taquine un peu. Je te crois. Mais ca va et la journée par mal.
    Super alors. Demain dans l’après-midi, à ma sortie, je voudrais t’inviter à prendre le gouter comme dans notre avant.
    (rire) ok. Notre avant des yaourts. D’accord. Ça marche.
    Super alors. Tu es rentrée je suppose.
    Non ! pas encore, je suis en route. On se rappelle demain.
    Ok ! pas de soucis. Bisous.


C2-Le piège de l’amour :
Ursula :
J’ai grandi auprès de ma mère, mais la dépression d’avoir perdu un enfant le hantait à telle enseigne qu’il fallait que je trouve les moyens pour aider ma mère. Mon oncle qui nous avait aidé, et grâce à qui j’ai pu étudier et avoir le BAC, est décédé tôt. J’avais alors moi Ursula jurée de trouver les moyens pour soigner et prendre soins de ma mère qui même avec la dépression, était la personne la plus importante dans ma vie. En 2015, je rencontrai un vieux et riche homme qui voulait faire de moi son épouse. Connaissant l’histoire de ma mère du début jusqu’à ma naissance, j’ai mis en place un plan. Trouver les voies et moyens de redonner le sourire et la guérison à ma mère. De toutes les consultations spirituelles, il était ressorti que le jour ma mère verrait son enfant, son mari et sa traite d’amie, elle retrouvera la santé ainsi que la paix du cœur car si ce n’était pas ma grossesse, elle serait morte depuis. Sa perte de la raison devait la conduire à la mort mais ma présence en elle a su empêcher cela et que je suis la seule personne à trouver les voies et moyens pour réunir tout le monde et éviter à tout prix que l’ami de ma mère ne puisse soupçonner de son existence. 

Avec ce sacrifice qui pendait devant moi, j’acceptai d’épouser ce riche homme, qui plus tard je découvre son coté violent et possessif. Sombre et sans pitié. J’avais pour cela éviter toute relation amoureuse avec des hommes qui me plaise. Je suis resté attaché à ce pourquoi je faisais ce sacrifice. Wilfried, avec qui j’ai fait les bancs d’université était celui resté le plus proche de moi et avec qui je pouvais tout dit sans m’inquiéter. Il était toujours présent sans savoir réellement que j’étais marié. Pour Wilfried, j’ai eu la chance d’une aide pour créer mes affaires car je suis une femme et assez ravissante.
Wilfried était de ces genres de mec qui vous font rêver et qu’en tant que femme souhaiteriez avoir comme époux. Célibataire, il a toujours été attiré par moi et n’a jamais cessé de me faire des avances. J’ai pour chaque approche de sa part rejeté ses avances pour sa sécurité et pour préserver cette mité que je chéri si tant. Je ne voulais pas perdre Wilfried car il était mon meilleur ami et pote à la fois. Il est mon conseiller en cas de difficultés dans mes activités.
Wilfried est attentionné et j’aurais vraiment pouvoir laisser une porte ouverte avec lui, mais impossible, car j’avais un objectif et je tiens à ne pas mettre tout en péril pour une question de cœur. Je coule devant Wil, mais je ne sombre jamais car je ne suis pas ce genre à être faible même si mon cœur souhaite que je le sois.

Le lendemain comme convenu, à la sortie du service, je vais rejoindre Wil dans son coin préféré sur la route de l’aéroport « la galette… ».
A mon arrivée, j’‘excusai avant de prendre place. Wil toujours avec ce sourire qui me charme n’en fait pas un problème. Une seule phrase était sortie de sa bouche : Sula ! pas besoin, la femme doit toujours se faire attendre… l’amour attend toujours.
Je frissonne toujours quand il me lance ces mots à chaque rencontre cas nous n’en avons pas souvent l’occasion.
    Ah ! bon hein. Wil tu es grave (pour ne pas le mettre mal à l’aise, je joue toujours le jeu. C’est mon seul ami garçon resté depuis l’université.)
    Bon ! wil, comment tu vas ?
    Moi ! je vais juste un peu bien.
    Woo ! qu’est ce qui ne va pas Wil !?
    Sula ! t’inquiète tout va bien. Juste que je n’ai pas avec moi (il coupa brusque ce qu’il voulait dire et se redressant à la venue du servant)

    Monsieur ! Madame ! merci pour l’attente. Voici la commande. (le serveur dépose la commande sans que je n’eus rien commandé)
    Wil : merci bien mon cher !
A ma grande surprise, je constate que Wil, avait fait la commande pour moi avant mon arrivé et  la surprise est de constater qu’il connaissait très bien mes préférences. Du yaourt à la fraise plus de pizza « fermière », je m’écriai presque en voyant cela.
    Mais Wil ! comment tu as fait ? tu as toujours gardé à l’esprit mes préférences depuis toutes ces années.
    Sula ! je te connais et tu es la seule avec qui j’ai toujours passé des instants de détente comme ça. Donc, comment je peux oublier les préférences de celle qui m’a toujours occupé l’esprit.  
Wil ! tu sais ce que j’en pense de cet amour pour moi et qu’il est impossible pour moi d’avoir une relation.
    Je sais sula. Tu me l’as toujours dit et je n’ai jamais compris. Mais je l’accepte jusqu’au jour tu me donneras les réelles explications. Bon, on est ici pour échanger car il y a longtemps qu’on s’est vu depuis mon voyage d’affectation et toi dans tes nouvelles charges de cheffe. 
    Tu as raison, on se parle plus au téléphone et moi aussi j’avais besoin qu’on se voie car il y a longtemps.
    Alors Sula ! dis-moi et le boulot et tout ce qui va avec.
    Wil : tout va bien, juste que des fois je me sens débordée et j’ai besoin de me libérer un peu. Tellement de choses à faire.
    J’imagine, je sais comment ça doit être pour toi. Mais tu sais que je suis là et quel que soit la chose et selon mes compréhensions, je t’aiderai.
    Je sais wil ! et je ne te remercierai jamais assez. Même sans nous voir, tu m’aide à distance dans mon boulot et cela me faire tellement du bien. Tu es la seule personne qui me comprends réellement avec tout ce tralala de boulot.
    Sula ! je voudrais encore fait plus si tu m’ne laissais l’occasion. Mais bon, je ne vais pas être un oppresseur de cœur. 
    Wil ! wil ! je sais et je comprends. Mais restons comme ca d’abord. J’aime mieux ton amitié et j’en suis assez comblé. Tu es la seule personne à qui je me confie. Je n’ai pas d’amis réellement sauf Inayath BELLO que tu connais très bien.
    Inayath ! bien sûr, ta complice depuis toutes ces années. La pie du club !(sourire et rigolarde)
    Haiii ! wil. Pie mais jamais traite hein ! mais avec ces soucis de boulots et maison, on se voit qu’une fois en passant et les week-ends.
    Je vois. Je comprends sula. Bon, tu sais j’avais aussi quelque chose à te dire.
    Quoi wil ! j’ose croire que ce n’est pas grave.
    Non Sula ! en fait, je voyage pour deux mois sur la Côte-d’Ivoire, ensuite le Sénégal avant de rentrer.
    Wooo ! cela fait plus d’un an qu’on s’est vu car tu étais en Espagne pour une formation et tu es rentré il y a trois mois et tu repars déjà. 
    Sula ! c’est le boulot et cela a été décidé hier au codir.
    Waooh ! et tu pars quand ?
    Bon ! Sula, je pars à la fin du mois. Et reste tranquille, je pars juste pour une mission de mise en place des cellules de contrôle et audit de nos représentations et cela va me prendre dans chaque pays trois à quatre semaines, donc deux mois.
    Donc, tu vas disparaitre de nouveau et tout redeviendra téléphone je suppose.
    Sula ! reste tranquille, on se verra avant mon départ sauf changement de programme. 
    Okay ! pas de soucis. Mais tu fais attention à toi dans ces pays-là. 
    Hihi ! bien sûr, ou bien tu viendras assurer ma sécurité là-bas ?(rire)
    Mdr ! moi je peux assurer sécurité de Wil le costaud ! (rire ensemble) 
Bon, je dois rentrer ; il sonne déjà 17h. j’aurais voulu qu’on discute plus. Mais je sais, à to retour on aura le temps.
    Oui ! bien sûr. Et tu prends soins de toi aussi Sula. Bon je te sais super woman.
    Ah waiii :
On se leva après que Wil eut réglé l’addition. Le chauffeur à ma venu, sursauta puisqu’il ne m’avait pas vu entré avec un homme dans la pâtisserie avec un homme. Je le lorgnai un court instant avant de prendre congé de Wil par un léger bisou sur la joue. 
Les yeux tout pétillants, je compris que Wil était heureux tout comme d’avoir eu cette rencontre physique depuis plus d’un an. Il ne laissa pas le chauffeur m’ouvrir la portière. Il le fit avec délicatesse. Attends que le chauffeur démarre avant de monter dans son véhicule.
Moi assise à l’arrière dans ma voiture, je dus changer d’habits car assez attirant pour mettre une robe boubou de ville afin que celui que j’ai comme époux ne me bastonne à nouveau. Oui, mon époux me bastonne quand il me trouve trop sexy en rentrant de boulot car pour lui je suis sa propriété et nul autre que lui a le droit de me voir sexy et ceci chez lui. Pour moi, Wil est dans mon cœur plus qu’un ami jusqu’au jour où tout ceci va changer.
De retour à la maison, ma crainte se fut réelle. Mon époux m’attendait déjà. Quand il rentre de voyage et que je ne suis pas là avant 18h, il est tout rouge de couleur. 
A peine j’avais franchi les portes du hall principal du salon qu’il m’accueillit avec des paires de gifles en me montrant l’heure car il est rentré à15h de voyage. Pour moi voir wil était plus important que ces gifles. Je fus bastonné ce mardi là et même violé, ce qui était déjà une habitude pour lui de me taper et ensuite coucher avec moi de force parce que je suis ‘SA CHOSE’. Je subis tout ceci pour un seul but. Redonner la revanche à ma mère.


C3-La soirée des partenaires :
(Je reviens ici à mon histoire.)
Le mercredi avec quelques bleus que je pouvais cacher avec des produits maquillant, je repris la direction de mon boulot après qu’il est repris la direction du Niger par vol, parce que mon époux est d’origine Nigérienne et polygame. Donc souvent de passage juste au Benin pour ses affaires entre l’Europe l’Asie et certains pays en Afrique.
Raimath me connaissant, en me voyant arrivée ce mercredi matin autour de 12h, me demandais ce qui n’allait pas.
    Bonjour madame ! vous allez bien ?
    Oui, Raimath, ça va très bien. Et toi ?
    Bien madame par la grâce. Mais madame je ne suis pas sûre que ca aille bien, car en trois mois, c’est la deuxième fois que je vous voir avec des bleu dissimulés et vous n’avez pas l’habitude de maquillage. Qui vous a fait ca ?
    Raimath, ca va. J’ai eu un petit vertige hier nuit et je suis tombé. Mais ça va.
    Madame ! et vous avez vu le médecin ?
    Oui ! rien de grave, juste la fatigue.
    D’accord. J’oubliais madame ! le directeur de ASH-textiles SA est venu, mais ne pouvait pas attendre trop longtemps a promis repasser.
    Woo ! j’ai complètement oublié ce dossier. Bon ! je vais le rappeler. Je crois que nous avons bouclé le dossier et que c’est leur retour qu’on attendait.
    Oui madame. 
    Ok ! je vais gérer.
    Merci Raimath ! retourne à ton bureau.

Je finissais la journée avec à l’esprit après le rappel par SIRI à14h de la rencontre du soir avec madame DENOUKPO et ses partenaires. Alors je quittai tôt le bureau où j’ai passé à peine trois heures d’horloge parce que tout mon corps me faisait mal et je devais passer par la pharmacie avant de rentrer sur Calavi et de revenir sur Cotonou à 19h.

(Rencontre avec madame DENOUKPO)
Ma rencontre avec la famille DENOUKPO (famille de madame Hermione).
Je sais que des questions foisonnent sur madame DENOUKPO Hermione. Laissé l’histoire se raconter.
Lors d’un colloque international sur le commerce international et de coopération avec les pays ACP, je fus invité par une amie du ministère du commerce à prendre part au colloque. C’est lors de ce colloque que je fis la connaissance de madame Hermione DENOUKPO, marié et mère d’un enfant. Elle est à la tête d’une petite unité industrielle et de commercialisation des produits textiles donc, l’occasion faisant le larron, on s’échangea les contacts.
C’est à la suite de ce colloque que nous avons eu quelques échanges pour une possibilité de collaboration pour du business dans le secteur où j’exerce déjà avec de grandes firmes dans la sous-région et au Bénin. Ceci a conduit à la mise sur pied d’un contrat entre nous pour une cargaison de stocks de textiles. Cette réunion prévue pour ce jeudi est donc l’occasion pour en apprendre plus sur elle car elle est la source de ce qu’a vécu ma mère et je me dois d’être prudente en plus de celui qui est mon époux.
De retour à la maison vers 16h45, je pris les calmants avant d’aller me reposer. Je sais que le bourreau n’est pas là, donc j’ai tout mon temps et ma soirée de boulot.
Il sonnait 19h15 quand j’arrivai à l’hôtel « Brunch Space. » pour prendre part à la réunion. Je fus un appel dans le véhicule afin de connaitre la salle devant servir de cadre de réunion.
Au bout fil, madame Hermione qui me rassure de sortir me recevoir que j’aperçu une minute plus tard à l’entrée. Cette fois, j’ai conduit seule pour venir afin de libérer mon chauffeur pour la soirée. Très contente de me voir, elle me fit entrer avant de m’installer dans une salle VIP assez discret avec déjà des catégories de personnes bien habillés et stylés qui étaient à leur aise dans les divans mis en place pour l’occasion. Il ne fallut pas attendre trop longtemps quand je vis entrer un homme de la trentaine environ, que madame Hermione a pris le soin d’installer à ses côtés. J’ai d’abord cru à un assistant, ensuite je remarquai qu’en un bref instant il y avait une certaine complicité entre eux deux dans le style : mère et fils. Cinq minutes plus tard, je vis ce jeune homme se levé et venir vers moi.  A son approche à mes côtés, je ressentis une bouée de panique par inquiétant mais une certaine chaleur tiède parcourir mon corps. Je compris que c’est mon frère et mon sang qui avait été volé à ma mère par cette femme assise là-bas.  Je laissai donc ce dernier me saluer et procéder comme d’habitude.
    Bonsoir madame ! 
    Oui bonsoir monsieur. (en levant légèrement la tête pour montrer mon autorité)
    Woo ! excusez-moi d’être si brusque en venant directement vers vous ainsi. 
    Ce n’est rien, soyez tranquille
    Merci, je me dois de me présenter. Je suis DENOUKPO Ibikounlé Adékpémi Prince, fils de madame DENOUKPO en même tant Directeur Technique et chargé des Opération de DEN-HAB SA.
    Okay ! je comprends mieux. Enchantée. Ici Ursula Juliette Rèmilekun MOUSTAPHA 
    Okay ! la femme entrepreneure que ma mère admire.
    Je suis content de vous connaitre. J’ose croire qu’on se reverra à la suite de cette rencontre et plus encore.
    Je l’espère aussi, si la collaboration est fructueuse.
    Elle le sera connaissant ma mère et notre engagement à DEN-HAB.
    Okay ! c’est déjà un point positif.
    Pourrai-je avoir votre contact avant ?
    Pas de problème. 
Les contacts fut échangés et la réunion commença. Elle fut une réussite, mais pour moi, c’était aussi un point positif dans les démarches que j’avais entamé afin de faire connaitre la vérité au grand jour.

C3 : Le messager du sang
Les jours commençaient par passer et les échanges entre Prince et moi devenaient plus intenses. Prince dans sa démarche était devenu amoureux de moi sa petite sœur sans le savoir. A aucun moment, je ne lui facilitais pas les choses car je recherchais en lui, l’amour de mon frère et de comment créer une certaine complicité qu’à la fin, je puisse mettre à mal tout le plan machiavélique et diabolique orchestré par cette femme pour tuer ma mère par le passé.  Un jour je me rendis chez Prince parce qu’on devait se voir. Pour une situation inattendue ; je fus recu par son père qui l’attendait aussi. Tellement attaché j’ai l’occasion de troubler par des adages et une histoire ironique afin de réveiller. 
    Rèmilekun, comment tu vas ? 
    Je vais bien papa. Et vous ?
    Ca va par la grace ma fille. Tu sais je t’observe depuis un bon moment et j’aime bien ton coté cuture et tes propos qui font réfléchir.
    Ah bon ! papa. Tout ceci viennent de ce que j’ai appris de ma mère et mon oncle. 
    C’est bien. Alors. Tu disais que tu avais une question à me poser.
    Oui papa. J’ai une situation que je vis que j’illustre en adage.
    Hum ! vas-y.
    Papa : C’est l’histoire d’un cultivateur qui a mangé et bu dans la calebasse, et pour remercier Dieu et l’utilité de la calebasse, brisa la calebasse. Il oublie qu’un jour, il aura besoin de cette calebasse qui l’a servi aujourd’hui.
    Waooh ! c’est une question d’ingratitude ça.
    Oui papa ! une amie qui pour un petit souci, un malentendu a voulu bousiller tout ce qui a été construit.
    Je vois. C’est l’œuvre du diable.
    Papa ! œuvre du diable ? 
    Oui ma fille, beaucoup agissent par l’œuvre du diable.
    Papa ! vous savez que moi je n’ai jamais vu le diable et que c’est les hommes moi je vois. Donc, si on doit parler de diable et l’homme mauvais, un brin de différence doit les distinguer.
    Hum : ma fille. Je suis intrigué et je vois que tu es une fille mature et bien éduquée.
    Merci papa. Seul Dieu nous guide et la vérité finie toujours par rattraper.
    Tu as raison ma fille…
On était là quand il reçut l’appel de sa femme. Je m’excusai d’abord avant de prendre congé de lui et promis de repasser dans l’après-midi quand Prince serait rentré.
J’étais là quand Wil est rentré de voyage. En m’invitant à le voir, j’ai usé des astuces afin qu’il ne connaisse pas pour l’instant l’existence de mon frère et de l’histoire qui va avec. Je mis toute une scène en place pour l’éviter pendant des semaines.

C4 : le piège du risque
Un vendredi de mars 2020, Prince était venu me rendre visite au service, mais dans cette surprise et le jeu d’amour que je jouais avec lui sans jamais aller plus loin. En entrant dans mon bureau, Prince me mis en colère à l’égard de Amina sous prétexte qu’elle ne l’a pas salué et que cela est dû au fait qu’il n’a pas accepté ses avances amoureuses. Amina ne reconnaissant pas les mots de Prince, j’étais si confuse, je demandai à Amina de s’expliquer. Prince se fâcha et sorti de mon bureau sur le balcon, je le suivi avec Raimath et Amina. Je demandai à Amina de s’excuser, ce que prince refusait. Le temps de retournais vers Amina et Raimath, je vis déjà Prince genou à terre avec une bague tendue vers moi.
    Remilekun, veux – tu m’épouser ?
Avec un court silence et un regard jeté au loin, je rencontrai celle de mon époux (même si notre mariage est un contrat moral et non formel) qui était rouge de colère et qui remontait dans son véhicule et fi demi-tour sans entrer sur le parking de mon service.
J’acceptai la demande de Prince parce que je voyais mon plan en marche dépourvu de tout soupçons et qui e facilitera beaucoup les choses.
    Oui ! prince, j’accepte d’être ton épouse. Je le veux.
    Il me pris dans ses bras, mais je refusai son baisé.
Je retournai dans mon bureau et retira la bague de mon doigt avant la tendre à Prince en lui disant qu’il m’était impossible d’aller à un mariage et une acceptation de mariage sans le oui et la joie sur le visage de ma mère.
    Remilèkun ! qu’est-ce que tu fais ? tu me retournes la bague ?
    Prince ! je ne voulais pas te mettre mal à l’aise devant mes agents et mes filles. Je veux t’honorer c’est pour cela mon OUI. Alors je ne peux accepter cette bague pour l’instant. Je souhaiterais que tu la garde jusqu’à ce que l’on ai vu ma mère et que son accord soit donné.
    Hum ! pourquoi dois-ton le fait ?
    Prince ! une question.
    Oui vas-y Remilekun.
    Que ne ferais tu pas pour ta mère juste pour la rendre heureuse ?
    Moi ! tout Remilekun.
    Voila ! prince. La première personne sur cette terre qui mérite tout avant une relation telle que tu le souhaites la, c’est la mère. Donc, cette bague, tu la conserve jusqu’au moment opportun. Aussi, il faut en parler tes parents d’abord.
    Remilekun ! tu me surprendras toujours. Alors, on le fera quand tu voudras.
C’est ainsi que je m’échappais d’un premier piège mais je sais que la porte de la vérité n’était plus loin.

De retour à la maison, mon époux pris de colère sans contrôle comme d’habitude, a commencer par haler. De cette colère, il fit une crise cardiaque sans la présence de la femme de ménage et de la domestique parties pour le marché. Autour de 16h, je fus appelée par la domestique sur mon second numéro privé pour m’annoncer avoir trouvé le corps de Monsieur allongé par terre au salon sans vie à son retour du marché. Je quittai subitement mon service car j’ai dû éteindre mon numéro qu’il connaissait afin de ne pas subir ses insultes et autres au téléphone. C’est de cette colère qu’il rendit l’âme. Je venais ainsi de perdre mon bourreau de mari. 
J’appelai un ami à lui, Yasser MOUMOUNI qui est de la représentation des nigériens au Bénin, qui m’ordonna de les attendre et d’appeler un médecin sur le champ afin de savoir exactement ce qui s’est passé. Il sonnait 19H45 quand tour un cortège de frère à lui arrivait et entrait chez moi. Je les accueillir et expliquer la situation. Ils me présentaient leur condoléances mais ont souhaité savoir le rapport du médecin qui était sur les lieux pour confirmer qu’il est décédé d’une crise cardiaque et que cela arrive fréquemment. Son ami sachant que son ami est de nature coléreuse rassura ses amis frères que cela était prévisiblement et que le plus urgent est de le ramener au Niger et cela sans moi car les femmes de là-bas ne connaissaient pas mon existence. Je me resignai à suivre les conseils de son ami. Je restai seul et le corps le soir là, fut transporter de Abomey-Calavi à Cotonou. De tout ce qui se passait, seul Yasser me faisait le retour et il est quelqu’un de très sympathique et respectueux. Ce dernier n’a jamais compris ce côté coléreux de son ami et à toujours su me demander d’être patiente face à tout ce qu’il me faisait subir parce que à aucun mauvais, je n’ai commis l’adultère ou eu l’intention de le tromper.
Une semaine après le décès de mon feu-époux, je me rendis chez Prince sur invitation de sa mère qui souhaiterais qu’on parle de notre relation. Me connaissant, elle me reçu en grand comme si j’étais à l’instant là sa patronne. De nos échanges, et de l’étape ou je suis arrivé, je compris qu’il faut jouer maintenant le jeu et que j’ai des balles dans mon camps.
Installé auprès de Prince et en face de son père et sa mère, les questions devaient donc jaillir.
    (la mère de prince) Alors prince, toi et Madame Juliette êtes sortez ensemble
    (prince) oui maman, et il fallait demander votre autorisation, papa et toi.
    (le père) hum : voilà des enfants bien éduqués. Je suis fier.
    (le père) alors, Juliette, parlent nous de tes parents et de quand vous pensez les rendre visite et nous les faire rencontrer.
    (moi) mon père, c’est l’histoire du voyageur qui voudrait donner des nouvelles mais difficile.
Ma mère est ici, c’est la dame qui m’a élevé mais un peu perdue dans l’histoire qu’elle rumine pour s’en sortir. 
    Et comment s’appelle votre mère adoptive.
    Ma mère s’appelle TEWOGBAYE Christelle
    (la mère) Hum ! TEWOGBAYE ! vous êtes TEWOGBAYE d’où ?
    Ma mère me disait être d’Ogbomosho au Nigéria. Je n’en sais pas grande chose.
    (la mère) hum ! ok. Donc tu as grandi ici ?
    Oui, j’ai grandi à Sèmè-poji ensuite j’ai vécu à Abomey-Calavi où j’ai ma maison aussi actuellement.
    (la mère) okay.
    (le père) hun !! le nom me dit quelque chose, mais je ne m’en souviens plus. Bon le plus important est vous deux et la rencontre des parents.
A cet instant, la boule de dynamite venait d’être lancée. Je compris que le père de Prince et aussi mon père ne retrouverai pas la mémoire qu’en présence de ma mère et cela ne serait possible en état car , cette dame Hermione savait et il fallait qu’elle agisse le plutôt. Sinon, c’est une catastrophe qui allait s’abattre sur elle et sur sa famille.

C5 : le conflit
Après cette rencontre, la mère de prince ou mieux, comme je le disais au début, la mère porteuse, avait mis tout une approche en marche pour éviter et casser cette relation. M’éloigner de prince et de sa famille. Monta de toute pièce des histoires pour expliquer à son fils que la famille TEWOGBAYE est une famille incomptable à la sienne.et comme on le dire, conseils de la mère est meilleur que la mort et les amis. Prince a donc commencé par prendre ses distances avec moi. 

Dans tout ce periple, chaque semaine et chaque mois, je payais une assistante maison à prendre soin de ma mère et je passe toujours voir ma mère pour y passer deux à trois jours chez elle. Ma mère était tout pour moi, et réussir à lui donner la joie au cœur et voir le sourire à nouveau sur son visage était ce qui avec le plus d’importance à mes yeux. Le reste viendra. Je promis ce jour là avant de la quitter pour me rendre chez Prince le dimanche la faire à nouveau sourire et rire. Que la fin de toute sa souffrance est proche. Même si ma mère me répondait par des adages, je savais qu’elle me comprenait.
En la confiant à cette femme-là, je pris la direction de Cotonou Akpakpa. A mon arrivée, je compris que cette dernière était devenue hostile à ma personne. Ce que j’avais anticipé. 
En me réservant, c’est avec fureur qu’elle me recevait
    Jeune fille, que fais-tu ici ?
    Ah ! madame, je suis là à cause de la relation de Prince et moi.
    Hum ! j’ai déjà dit non à prince pour cette relation et je ne reviendrai pas là dessus.
    Haha ! pour moi, cette relation est intacte et je ne vous vois pas la brisée.
    Jeune fille, qui es-tu vraiment ? c’est le business qui nous lie et en quoi il faut lier la famille a cela ?
    Autre le business autre la relation entre deux individus.
    Je vais te dis ceci : ce n’est pas parce que tu as l’habitude de pécher qu’il faut te donner l’océan. Ceci ne se fera pas jeune fille.
    Madame ! c’est ce que Dieu décide qui se fera.
     Jeune fille, tu n’épouseras pas mon fils.
    Madame ! il y a un adage qui dit ceci : c’est le mangeur de l’akassa avec le beignet ‘ata’ qui prétend vendre du piment en ambulant en s’en privant. Je relance ma position et mes mots, je ferai ce mariage. (je jouais un jeu dangereux mais avec tact).
    Jeune fille, laisse-moi te dire ce que tu ne sais pas. On ne s’amuse pas avec la tête du python vivant en y approchant son nez.  Si tu ne sais pas ce que ca veut dire, va demander aux grandes personnes.
    Madame ! madame ! la frayeur des yeux ne tue pas l’ennemi. A force d’écarquiller les yeux, on finit par se faire au cou. Que fera le photographe d’un miroir si a déjà sa photo en main. Ca là, c’est une autre histoire madame. Au revoir.
Dans ces attaques verbales, madame Hermione compris que cette fille était décidé à épouser son enfant et que pour elle, il est impossible que deux enfant de même famille même ne sachant pas s’épouse. Son inquiétude devenait grandissante à la suite de cet échange. 
Le père de Prince, ignorant de tout ce qui était en gestation ne s’inquiétait pas trop de la situation car pour lui, c’est l’amour entre deux personnes et qu’il fallait les laisser vivre leur vie. Pour lui Ursula était le choix de son fils et un bon choix à ses yeux.
En quittant le service, et toujours fuyant Wil qui depuis son retour cherchait à me voir, a fini par me guetter. Je fis une chose que je finis par regretter. Un lundi après midi en quittant le bureau pour la maison, Wil me suivit jusqu’à IITA à quelques encablures du campus. Je pris peur d’être suivi puisqu’à chaque arrêt, il faisait pareil. Je m’arrêtai finalement pour le confronter.
Je descendis du véhicule pour aller voir qui me suivait. Je constatai que c’est Wilfried. 
    OOh ! Wil, c’est quoi ton problème ? tu me suis pourquoi ?
    Sula ! qu’est ce que je t’ai fait ? tu ne prends plus mes appels.
    Wil ! juste que je veux qu’on arrête de se voir c’est tout. Je veux vivre et etre seul.
    Sula ! pourquoi. Laisse-moi être dans ta vie et te comprendre. Je veux juste prendre soins de toi. Etre comme avant.
    Wil ! je ne veux pas. Occupe toi de tes affaires. (je chassai ainsi à contre cœur encore une fois Wilfried)
    Sula ! excuse-moi. Je ne vais pas t’importuner. Mais sache que je serai là quand tu auras besoin de moi.
Je laissai debout Wil et démarrer pour partir. Je voyais la tristesse dans ses yeux. Mais je ne devais par me déconcentrer de ma mission. Je disparu ainsi. Dans tout ceci, les tractations se faisaient de la part de madame Hermione qui avait même engagé un tueur de me liquider. Je découvris ceci en sortant un jour de l’église à Parakou au cours d’une visite de travail. Garé dans un véhicule Lexus à cent mètres de moi. En faisant le trajet, je m’arrêtai à l’hôtel « LA ROMANCE » et fit une réservation intelligente de trois chambres amis solliciter chez la gérante de dire à haute voix la chambre 17 pour voir ce qui en sera. Je pris la chambre 20A pour moi-même en prenant la peine de payer pour trois. J’ai monté toute une machination dans la chambre 17A pour montrer que je dormais là.
A peine je fis cela, je montai et deux heures de temps après en regardant par la fissure de la porte de 20A, je vis cet individu entrer dans la chambre 17A et tirer des balles sur le lit préparé et se retirer. Après cela, je revins sur Cotonou, mais en me faisant discret jusqu’au jour où Prince vint au service. A son arrivée, je constatai qu’il était ailleurs et nerveux. La tristesse dans tout son corps. Alors je demandai pour le rassurer pour la relation :
    Prince ! love ! dis-moi, quand est ce qu’on ira voir ma maman. Celle qui m’a élevé.
    Hun !!! Remilèkun ! j’attends l’autorisation de ma mère comme tu le sais.
    Ah bon ! je comprends. La mère, notre monde.
Après la visite, de Prince, je décidai de prendre d’autres décisions pour que la vérité jaillisse. Et que la situation de ma mère s’améliore. 
Comment y arriver ? il fallait forcer les choses ! bousculer les choses….
Après son échec de me tuer, il fallait aller vite. Hermione invita l’assassin à nouveau pour s’occupe de moi. Mais si la vérité venait à tomber, tous ces plans tomberaient à l’eau.
Dans ma démarche, il fallait prouver qui est qui et qui fait quoi.
Alors, je parti pour Sèmè-Poji chercher pour chercher ma mère et l’amener chez moi ce samedi de décembre 2020 à la veille des fêtes de Noel, amener ma mère chez DENOUKPO.
J’entrai en demandant la permission. Quand Hermione vis Christelle et moi, ce fut la panique. Ma mère qui jusque là était démentielle retrouva sa santé en voyant son mari et Hermione. Je compris alors ce que le médecin psychologue et le prête fâ m’avaient dit. Ma mère retrouva la vue mentale et mon père se réveilla de son sommeil psychique non naturel.
Prince a notre arrivée était souriant sans y comprendre quelque chose jusqu’à ce que l’histoire soit relaté à cet instant par ma mère sur le poison qu’a été son amitié trahie par Hermione

Ma mère raconte son histoire….. 
 


C-La naissance du mal
Ma mère s’appelle Morènikè Christille TEWOGBAYE. Elle était une comptable d’école et conseillère dans une école privée de la place en ces temps-là. Ici, elle raconte son histoire….
(Assis, attentif et perdu, Justin Denoukpo, ne comprenait plus rien. Perdu et l’esprit entubé, il écoutais avec Prince debout les lames aus aux yeux…)**

Hermione était mon amie et camarade d’enfance. Je partageais tout avec elle depuis plus de 15 années et notre rencontre était ce que j’appellerais ‘incroyable-rencontre’. Le lycée nous a réuni et la vie m’a appris. Hermione était issue d’une famille assez pauvre et moi mon père était un diplomate de fonction et ma mère une commerçante et enseignante de collège. Ma mère avait vite apprécié Hermione à leur première rencontre.
Dans cette amitié que nous trainions, le père de Hermione était décédé, je n’avais que 18ans à l’époque et Hermione 19ans, notre entrée à l’université. Sa mère connaissant ma mère ainsi que mon père, nous fréquentait. Un jour en mon absence, sa mère s’était rapprochée de mes parents pour solliciter leur aide. 
Il s’agissait de permettre à Hermione de venir résider pour un moment avec nous le temps qu’elle voyage sur Accra pour un boulot afin  de pouvoir subvenir aux besoins de Hermione sa fille et de pouvoir payer ses frais de scolarités à HECM et autres car elle est la seule famille qui reste à Hermione pour qu’elle avance dans ses étude. 
Ma mère très stricte a souhaité que la décision vienne de moi de savoir si je souhaiterais que Hermione reste avec nous quelques mois, le temps que sa mère fasse son voyage de travail. 
De mon retour des cours avec Hermione de passage à la maison, je vis la mère de Hermione assise sur la terrasse autour de 17h avec ma mère. Je fus interpelé par ma mère qui me demandas de venir car elle voulait me poser une question.
 Usrula ! 
Oui maman. Bonsoir tanti.
Bonne arrivée. Hermione aussi est là. Bon, j’ai une question à te poser et toi seule a le droit de dire oui ou non.
Oui mama, de quoi s’agit -il ?
Voilà ! Ursula, la mère de Hermione voyage dans quelques jours sur Accra et voudrait que Hermione reste avec nous le temps qu’elle aille sur Accra pour le travail et revienne dans quelques mois. Serais-tu d’accord qu’elle reste avec nous ? parce que c’est ton amie.
Maman ! quelle question ! Hermione peut rester autant qu’elle peut. Et c’est un grand oui. (Une réponse qui poussa Hermione dans les bras de Ursula…)
Le retour de mère vers la mère de Hermione était tellement aisé dans la voix :
Bon ! ma sœur, tu viens de voir que tu n’avais pas à t’inquiéter. Elle a dit oui car elles sont comme des sœur et considère que tu ma laissé m’as laissé deux superbes enfants. Tu peux voyager tranquillement le cœur en paix.
Nous étions là, quand je fis la rencontre de Justin, un ami d’amphi de Hermione qui avait voulu noué contact avec moi avec la permission e Hermione. Je venais de créer le séisme de la jalousie sans le savoir.
J’acceptai et durant deux ans, je fréquentais Justin qui je compris était sérieux avec la relation. Pour éviter de nous retrouver dans l’illicite humain, on décide de faire les connaissances des parents et de de nous unis à la demande de Justin. J’ai trouvé que cette nouvelle, je devais la partageai avec ma camarade et sœur de toujours qui m’a permis de rencontrer Justin. Je venais de planter le couteau dans son cœur sans le savoir et moi la prenant pour ma sœur. J’aimais Hermione de tout mon cœur et je lui confiais tout de moi. Elle était ma sœur. On était là quand nous apprenions que la mère de Hermione était tombée malade et décédé à accra. Dans tout ceci, Hermione vivait toujours avec moi. Après notre licence, Justin et moi avions donc décidé du mariage qui fut célébré de façon sobre et sans trop de bruits. Deux semaines après mon mariage je perds mes parents dans un accident sur la voire de Sakété et durant cette période, ce fut Justin et mes tentes maternelles et Hermione qui étaient mes soutiens. Je traversé cette période sans trop de difficultés.
Deux ans après notre mariage, je ne faisais que de fausses couches car la première fois, j’avais le stresse du boulot. Avec les conseils de Hermione, je perdis deux autres grossesses sans savoir que j’étais sous le traitement du diable.
J’avais donc de difficultés à engendrer. Je perdais mes grossesses par des fausses couches sur presque cinq ans. Alors, voyant que je risquais trop ma vie, le médecin nous proposa à mon époux et moi, de trouver une mère porteuse car nous deux étions assez fertiles pour pouvoir faire la fécondation in-vitro et laissé une personne portée la grossesse pour nous pendant les neufs mois.
Pour mon époux et moi, c’était un casse-tête dans un pays comme le Bénin. Je ne connaissais personne et pareil pour mon époux. Que faut-il faire? Par où commencer ? vu ma situation, je voulais me confier à ma meilleure amie qui pour moi pourrait peut-être m’aider à trouver qui porter cette grossesse même si c’était confidentielle et légale. Ma meilleure amie était pour moi ma sœur aussi ma conseillère. Je l’invitai un samedi et je lui racontai tout. A ma grande surprise, cette dernière s’écria du fait de solliciter son aide pour me trouver une mère porteuse assez discrète.
    Morènikè !!! woooh ! qui suis-je pour toi ? dis moi.
    Hermione ! quelle question ! tu es ma sœur et ma meilleure amie. Pourquoi cette question ?
    Nikè ! dis moi, suis-je fiancée ou mariée ?
    Non soeurette, mais tu le seras par la grace de Dieu.
    Nikè, je vais porter votre bébé. Je suis ta sœur et je suis prête à tout pour toi car tout ce que tu as fait pour moi depuis ces dernières années dépassent ceci que je ferai pour toi.
    Hermi ! arrêtes ! tu dis vrai ?
    Nikè ! je ne rigole pas avec.
    Je m’accrocher dans les bras de ma copine les yeux pleins de lames. C’était pour moi un grand sacrifice que s’apprêtait à faire ma copine pour nous sans savoir que je venais de commettre une grave erreur.
    Le soir venu, j’en parlai avec mon époux. Mon époux était si content qu’il a souhaité qu’on établisse un contrat de mère porteuse afin d’éviter toute déconvenue dans le futur.
    Nous étions donc partis pour être parents bientôt par le pouvoir du Créateur.
    Le jeudi qui suivi nos échanges, Hermione fut invité par nos soins à la maison afin de mieux échanger et de discuter des clauses de contrat. 
    A son arrivée, Hermione était toute en mine sans trop d’explications. En prenant place devant mon époux et moi, je ne comprenais pas pourquoi elle était en froid. Ce que mon mari avait vu aussi.
    Je me resignai à en venir aux explications avec ma copine et sœur.
    Hermione ! que se passe-t-il ? pourquoi cette mine du lendemain ?(avec un rire)
    Nikè ! je suis hyper-super fâchée contre toi et ton époux.
    Hey ! Hermione, pourquoi ? *
    Nikê, tu m’as appelé de venir pour parler des clauses du contrat qui va nous lier pour la grossesse pour laquelle je suis prete a me sacrifier. Et cela, ne m’a pas plu.
    Hermione ! mais pourquoi ? c’est pour te rassurer et de prouver que je rechercherai le meilleur pour toi et pour le bébé.
    Nikê ! notre amitié mérite-t-elle des clauses ? puisque cette grossesse ou mieux ce sacrifice qui ne vaut pas ce que tu as fait dans ma vie jusque-là en vaut aujourd’hui la peine ?
    Awooo ! Hermione, Pourquoi de telles pensées ?  Je veux juste te protéger. (Je n’avais pas fini quand mon époux pris la parole…)

    Hermi !!!!wooo woooo ! relaxe, on ne veut pas te mettre mal à l’aise. On recherche une sureté pour toi et pour le bébé devant la loi. Mais si tu penses que tu ne veux pas de tout ce protocole car tu es pour moi la sœur de ma femme. Alors, moi je ne trouve aucun problème.
A cet instant, j’étais toute heureuse de pouvoir dans dix ou onze mois pouvoir être mère. 
Je me jetai dans les bras de ma copine et sœur, ce que je me disais, pour l’a remercié de tout ce qu’elle s’apprête à faire pour sauver mon couple.
Après les premiers tests dans les jours qui ont suivi nos échanges, les résultats fut concluant, mais devant le médecin -gynécologue, elle a dû signer une décharge où elle s’engage en tant que mère porteuse afin de pouvoir couvrir le médecin. Hermione fut donc inséminée et l’embryon à l’échographie se développait bien.
Tout allait bien et quatre mois de grossesse, venait de passer quand mon calvaire va commencer. Entre des appels tardifs la nuit et des sollicitations incessantes de mon époux et moi par Hermione afin de venir l’aider, nous jugeâmes qu’il était préférable que ces dernières viennent résider avec nous dans notre résidence pour mieux être à ses côtés pour l’aider à supporter la grossesse. Je venais de me mettre donc la corde au cou.
Je vivais le chaud et le froid dans ma propre maison.  Hermione commence par exiger ce qui était impossible à mes yeux. Que mon époux passe la main sur son ventre afin de calmer son bébé qui lui donne des coups de pieds, nous sommes ici à sept mois de grosses. Des nuits insupportables où Hermione sans retenues, a même demandé que mon époux vienne dormir dans son lit afin de pouvoir parler au bébé. Je ne comprenais pas ce comportement jusqu’au jour où je suis rentré retrouvé mon époux et Hermione en plein ébat sexuel sous prétexte qu’elle devait faire cela pour faciliter la naissance future du bébé. Je venais de commettre l’irréparable. 
A la naissance du bébé, je n’avais plus le droit et même la possibilité de donner à manger à mon enfant que cette dernière qui se disait mon amie et sœur avait juste porté pour m’aider disait-elle. Mon mari venait de se faire envouter sans le savoir. Dans cette complicité envoutée, je fus dans tout ce désarroi mise au dehors par mon mari un soir de mai de son retour du boulot quand il me retrouva entrain de demander à celle que je croyais etre ma sœur, de quitter la maison et de retourner dans ses appartements en ville. Pris de colère inexpliquée, j’ai été chassé par mon époux. Je quittai ma maison que j’ai vu construire par mon époux après notre mariage. Je parti le cœur lourd et l’âme meurtrie retrouver la demeure de mon père dans ma ville de naissance Avrankou où j’ai été reçu et aider par les frères et sœurs de ma mère. Dans mes pleures et ma dépression continue, je perdu la raison. Je ne dirai et je ne pourrai pas expliquer comment c’est arrivée. J’étais enceinte sans le savoir car, un soir étant sorti et revenu saoulé en février, mon mari a forcé de rapport avec moi et j’ai accepté parce que c’est mon rôle d’épouse ce qui sans le savoir avait laissé un miracle en moi. Je portais une grossesse de deux mois quand je quittai la maison de mon mari laissant mon enfant derrière sans mon consentement.  Avec l’aide de ma cousine fille de ma tante maternelle sœur à ma mère vivant à Sèmè-poji où j’étais revenue finalement après trois mois, je mis au monde une fille quelque temps après au monde Ursula. J’ai tellement pleuré de l’absence de mon enfant et de mon mari. Aujourd’hui, je suis assis devant vous, la conscience réveillée et Hermione, une diablesse, sorcière et méchante en qui j’avais mis ma vie assise là à nous regarder. Ici, c’est ta fille Ursula un miracle de Dieu dans ma vie.
Celle qui vous raconte cette histoire. Ursula Juliette Rèmilèkun TEWOGBAYE.
(ce passage est raconté par la mère ursula)
Ursula voyant sa mère en pleur entrain de raconter son histoire la pris dans les bras et repris le reste du récit pour son frère Prince et son père Justin.
    Prince, ! papa ! dans tout ceci, si je suis arrivé à ceci, c’est parce qu’il était important et nécessaire que la vérité soit révélée et que les choses retrouvent leur place.

Tout ce que ma mère vient de vous relater, elle me l’a relaté et je connaissais ca par cœur. Mais il fallait que j’arrive à intégrer cette famille afin de prouver à prince que cette dame Hermione même si elle l’a porté n’étais pas sa vraie mère, mais une sorcière diablesse habillée en humain. J’ai fait l’impensable pour y arriver. J

Pour pouvoir prouver ceci, j’ai du me marier à un riche qui me violentait, mais je savais que la finalité était de redonner la joie et le sourire à ma mère.  Car il y a un adage qui dit ceci :  pour pouvoir manger et faire avec un riche, il faudrait avoir une cuillère assez grosse et longue pour atteindre son plat. Aujourd’hui, je suis satisfait de ceci. Je sais que Prince je t’ai fait mal, mais j’avais besoin de l’amour de mon frère afin de réussir cette mission pour notre mère.
Justin pris la parole pour mieux cerner sa fille qu’il vient de découvrir.
    Ursula, !! ma fille !! donc l’adage du cultivateur et de la calebasse était donc à coté de mois.
    (moi) oui ! papa, c’est Hermione le cultivateur, diable dont je parlais qui se disait humaine.
    Ursula ! tu es une dignité, un exemple pour beaucoup de fille et enfant de chaque famille. Je ne sais pas comment te remercier.
Justin patient jusque-là, se leva tout délicatement et exigea à Hermione de sortir de chez lui. 
La surprise fut énorme, Hermione venait de perdre la raison. Son coté mystique s’était retourné contre elle. La folie a pris place. C’est ainsi qu’une amitié avait empoisonné par le passé toute l’existence de quelqu’un qui avait du cœur.
Prince qui jusque là n’avait rien dit, pris la parole.
    Ursula ! Papa ! donc, l’amour que j’avais pour Ursula, c’était l’amour d’un frère. L’amour du sang. (les yeux plein de larme et presqu’effondrer)
    (moi) oui Prince, raison de ma démarche, retrouver mon frère. Cela elle la cause de mes différentes fuites à aller au delà de cet amour fraternel.
    Ursula ! merci.
    (justin) merci à vous les enfants d’avoir su vous préserver et me rendre heureux ce jour, veille de la noël.

Ainsi, je venais de ressouder une famille disloquée par le poison d’une amitié trahi. On se prit dans les bras avant de s’asseoir la table et prier.


C6 : retrouvaille de l’amour perdu
Je venais de retrouver une famille perdue en brisant toute chance de vivre une vraie vie. Trois mois venaient de passer. Je n’avais plus aucune nouvelle de wil. Je commençai par regretter les mots que je lui avais balancé aux visages. Je n’avais pas voulu ca, mais il fallait que je retrouve ma famille avant tout.
J’étais assis dans mon bureau quand j’entends toqué à la porte de mon bureau. J’ordonnai que la personne entre. Me voilà en face de Wil. 
Me la jouant la maline, je lui balançai à nouveau au visage :
    Mais Wil ! tu fais quoi encore ici ? tu veux quoi ?
    Sula ! bonjour ! je ne fais rien ici que de venir te voir.
    Wil ! donc tu ne laisses jamais tomber, même quand on te le sert désagréablement ?
    Sula ! je peux m’éloigner d’un océan de toi, tu es toujours présente dans mon esprit et à tout moment. Alors comment je pourrais laisser tomber. Depuis toute ces années, comment tu ne comprends pas que tu es celle que je désire avoir à mes côtés et je suis même prêt que tu me gifle ou me chasse encore. Je reviendrai jusqu’au jour où tu m’expliqueras ce qui m’obligerait à abandonner.
J’étais si émue des mots et des réponses de Wil, que je laissai tomber des larmes. Wilfried sur le coup, me récupéra alors dans ses bras. Me soufflant à l’oreille :
    Sula ! chérie ! je ne suis pas ici pour te faire pleurer. Je suis ici pour panser des blessures que tu essaies de me cacher si cela existait.
    (ursula, le repoussa délicatement avant de lui répondre sans aller par quatre chemins) Wil, je suis prête pour recevoir tout ce amour, raison de mes pleures. Je ne voulais pas te repousser. Mais cela avait une raison.
    Sula ! tu n’as pas à me repousser. Je suis prêt à tout surmonter avec toi et depuis toutes ces années.
    Wil ! ce n’est pas aussi facile. Et j’ai des choses, mais je ne regrette pas. 
    Sula ! le plus important ! c’est toi et le reste vient après. Je suis là maintenant.
C’est ainsi que je me remis avec Wil et découvrant plus tard que la venue Wil au service ce jour-là, n’était pas du hasard. Raimath et Amina avaient remarqué ma tristesse et le nombre de fois j’ai refoulé Wil en prétextant être absente. Après avoir découvert que je demandais à savoir si Wil était venu après avoir essayé de le joindre pour m’excuser, je compris que Wil avait été meurtri par mes mots et est resté presque dépressif parce que je l’avais bloqué sur mes contacts au début. Maintenant il est là et je vis ma vie comme je l’aurais souhaité. Mon frère, moi et ma mère passaient plus de temps ensemble pour mieux réapprendre à vivre toute une vie perdue. Presque 29ans de nos vie et Dieu s’est chargé de faire un rattrapage un fin décembre 2020.

Ce qu’il faut retenir, la vraie amitié se vérifie et se remarque face aux épreuves de la vie. La mienne, je la vis et ma mère l’a vécu. Votre meilleure amie, c’est vous-même d’abord.

Tiré de faits réels……….