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CULTURE, ARTS & LITTÉRATURE
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A LA CROISE DES AMES EGAREES: La marque de Sang (volume I)

A LA CROISE DES AMES EGAREES: La marque de Sang (volume I)

A LA CROISE DES AMES EGAREES: La marque de Sang (volume I)

 

La rencontre  (Episode)

 Comme tous les matins, le coq vient d’annoncer le réveil. Il sonnait 05h30, quand Salek se leva pour se rendre à la mosquée du quartier.

  A l’accoutumé, de retour chez lui, il décide de mettre un peu d’ordre dans sa chambre avant de d’aller balayer la cour de la maisonnée dont il s’était donné la charge et qu’il aimait tant s’en occuper.

  C’était, le jeudi 17 du mois d’octobre 2007, à 07h00; après avoir pris bain matinal, Salek BALOGOUN ADEDEJI se vêtit d’une chemise de couleur blanche, d’un pantalon noir taillé sur sa mesure et d’une tapette de couleur blanche apparemment noire dans un style dit « léger ».

  En sortant de la Villa des SCRIBES située dans la rue à gauche après la radio CAP Fm (ancien siege) au quartier JAK d’Akpakpa, il prit la direction de l’arrêt bus UAC situé en face de la pharmacie « Le Remède ».

Après plus d’une dizaine de mètres parcourus, il vu surgir un conducteur de taxi moto communément appelé zémidjan1 avec qui, après marchandage du prix de transport, monta derrière ce dernier pour s’arrêter à quelques encablures de la banque BOA Sodjèatimin.

  Il sonnait 07h20min à son arrivé à l’arrêt bus et comme le bus n’était pas encore arrivé, il décide de se trouver une petite place afin de s’asseoir et dans l’esprit de ne pas perdre la place qu’il s’est octroyée dans le rang qui s’était déjà formé à son arrivée.

  A peine venait-il de s’asseoir et d’un jet de regard vers le rang formé, qu’il croisa le regard de cette jeune fille que dis-je ? Cette jeune étudiante qui vient de gagner toute son attention.

  Vêtue d’une chemise bleu fleurie tachetée de dessins et de macaron de l’ENAM ex-ENA avec un sac au dos comme une écolière, indiquait qu’elle était une nouvelle étudiante.2

Salek était étudiant en troisième année de droit option 3(3) à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques. N’aimant pas trop se déplacer avec sa moto de marque « WAVE » sur le campus d’Abomey-Calavi, il s’était habitué à prendre le bus en commun ses camarades étudiants.

 Salek depuis quelques instants ne pouvant pas se passer d’admirer la beauté qui était debout à quelques pas devant lui, fut ramené de ses songes par le son du frein du bus qui vient de s’immobiliser.

  Dans le bus ne se préoccupant pas de l’attention qu’on lui portait, Christille HOUNSOU venait de s’asseoir dans les premiers sièges de l’avant du bus  vu qu’elle avait réservé tôt ce matin pour ce départ.

  Salek, avec son ancienneté et le nombre d’amis chefs lignes qu’il s’est fait au départ des bus avait toujours une place de réserver à son égard. Comme un coup du sort il s’était retrouvé dans la rangé opposée à celle de Christille et sur le même alignement.

Il n’y avait pas du monde ce jours par chance, seule sur le siège et pensive, Christille fut ramenée sur terre par une petite poussette  d’une jeune fille qui semblait la connaître, vu qu’elle était habillée de la même tenue qu’elle.

Surprise, elle rétorque : 

             -Eh !! Urielle ! Qu’est-ce que tu fais là ? Ton père ne te dépose pas aujourd’hui ?

             -Salut Christille ! (sur une air essoufflée), Comment tu vas ?

Non, aujourd’hui il est parti tôt au boulot.

              -Bien et toi ? Et c’est quoi ces manières  de faire peur aux gens?

              -Oh !! Ça va on ne se plaint pas. Excuse-moi, je voulais te faire la surprise et j’ai couru pour ne pas rater le bus. (Urielle qui dans les salutations avait remarqué depuis son entrée dans le bus l’attention que  ce jeune homme assis à sa droit dans la rangé opposée, portait à sa camarade l’amène à l’interpeler sur le fait.)

                -Oh !! Dit Christo !

                 -Quoi encore ?

                 -Christo, regarde de ce côté, je crois que tu as un admirateur !!

(Une indifférence de l’intéressée se fut sentie)

Humm !!

                 -Admirateur arrête ça, je ne crois pas. Je crois que c’est l’un de ces étudiants qui a envie de se faire remarquer.

                 -Non je ne crois pas,  car à voir sa façon de te regarder, j’en doute fort et on dirait qu’il te connaît.

                  -Hum !! Urie, vraiment pour toi tout le monde me connaît.

  • Bref !! et le week-end ?

(Dans leurs échanges interminables, le bus avait pris la direction du campus et les différents autres arrêts bus pour récupérer les autres étudiants.)

(Le temps venait de passer lorsque le bus passa le portail principal de l’UAC)

Toujours perdu dans ses idées et dans son Smartphone, Salek ne revint à lui qu’à l’arrêt du bus dans l’enceinte de l’université. Cherchant à retrouver la belle et jolie étudiante qu’il vient de voir, mais trop tard elle était déjà descendue avec son amie et avait disparu dans la foule.

  Sans trop se mettre l’idée de la retrouver en tête, il prit la direction de la FAC.

Salek est étudaint en troisième année de droit à la Faculté de Droit et des Sciences Politiques de l’Université d’Abomey Calvi Option 3.

Pour ne pas être en retard, il prend le temps de vérifier l’heure qu’il faisait à sa montre car, trouver une place dans l’amphi est un travail de combattant. Attaché à la rigueur, il avait pris le temps de vérifier que rien ne lui manquait pour la matière du jour.

 

 

 

 

(A la fac de droit)

  A la hauteur de la fac de droit Salek se dirigea vers sa salle de cour qui était une paillote.

A peine était il entré, qu’il fut interpelé par un de ses amis et camarade : Halil  BOUSSARI.

Hey !!! Salek!!!! ici !!

   Halil est un jeune homme de 24ans, très sérieux qui avec les moyens modestes dont disposent ses parents, s’était pris un appartement dans le village universitaire. Il est souvent le premier en salle avant Salek mais réside également à Cotonou avec ses parents. Etudiant exemplaire, il est l’ami parfait que tout le monde souhaiterait avoir, avec sa discrétion en cas de nécessité. Il était toujours simple dans son habillement et la plus part des filles qui lui tournent autour, souhaiterait sortir avec lui, même pour une soirée si la chance souriait. Pour lui, la réussite est une priorité.

   Suite à son appelle Salek, se dirigea vers lui afin de trouver une place à côté de lui.

  Halil un peu absent au cours de la veille ne lui donne pas le temps de s’asseoir et l’invita dans une discussion portant sur le cours.

        -Salut Salek, comment la matinée ?

        -Oh  par mal (avec un ton indifférent)

        -au fait, Salek je voulais te poser quelques questions sur le cours d’hier portant sur le droit international public de l’option 2.

         -Ok, man, on verra ça après, là je ne suis pas trop free5 dans ma tête.

          -Quoi ? Voir après, nooon !!!!, je veux savoir maintenant, de plus tu n’as jamais donné une réponse pareille à ma demande, donc il y’a un hic là.

           -Excuse moi, juste que je suis un peu préoccupé, c’est tout et la tête ailleurs et je ne pense pas qu’il faut qu’on en discute.

             -Dis Salek, il y’a quoi ? On est ami depuis quatre années et ne me dis pas que tu refuses de me parler de tes pétards. Alors Speak(2), fais-moi part de ce qui ne va pas.

            -(après, s’est gratté la tête, il décide de parler)

Ok, Halil ! Je crois avoir vu la déesse..(rire, avant de redevenir sérieux)

En fait, je suis tombé sous le charme d’une beauté, mahou !!!! On dirait la femme de mes rêves mais  les circonstances n’ont pas été favorables pour qu’on entame une conversation.

            -Salek, tu m’étonnes, et comment ça été?

            - Tu dis comment ça été, je te dis que je ne suis même pas arrivé à lui dire un mot, donc on n’a pas pu échanger et durant tout le trajet dans le bus, je n’ai pas pu détourner mon regard de son visage si attirant bon…

             -Oh !! Salek arrête, dis, elle était comment ?

             - Tu veux que je dise quoi ? Disons qu’elle était divine, jolie, hallucinante. Bon arrête ça va le prof va entrer d’ici peu.

 

 

(Du côté de l’ENA avec Christille)

Christille, jeune fille de style modeste, son habillement indiquait qu’elle était étudiante à l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature de l’UAC.

  Elle était belle et très attirante. Dieu lui avait doté cette beauté et n’importe quel homme la verra, tomberait sous son charme.

Avec sa démarche de princesse comme celle des gazelles des épopées jadis des histoires fantastiques africaines, elle en ferait désirer tous les hommes. Par sa forme de femme africaine à l’image d’une miss sur les pages de couverture des magasines à la une, elle pouvait réveiller tous les sens chez un homme.

   En compagnie de son amie christille de tous les jours et depuis des années, noyées dans une discussion sans fin pour toute jeunes et nouvelles étudiantes innocentes des tous débuts d’études universitaires ; Urielle revient sur son constat de toute à l’heure dans le bus.

     -Christo, tu sais j’ai observé discrètement le mec ou comme tu aimes d’habitude qu’on le dise, l’étudiant assis dans la deuxième rangé dans le bus et qui te dévisageait tout le long du trajet.

    -Et maintenant ?

    -Christo, arrête, je crois que l’homme s’intéressait beaucoup à toi car il n’a pas détourné un instant le regard de toi. Dis, tu le connais ?  

     - Non je te répète que je ne le connais pas et pourquoi tu t’intéresses à ça ? (un petit sourire lui échappait)

      -C’est juste que c’est un mignon garçon. Eh dis-toi, tu ne le trouves pas mignon ?

      (afin de satisfaire les caprices de son amie, elle répond)

-Oui, je l’avais remarqué aussi, tu as raison, mais il ne m’intéresse pas pour le moindre du monde et les hommes comme ça, ce n’est pas mon truc. Et pour finir mes études me tiennent plus à cœur vu encore que c’est ma première année sur le campus et j’en ai déjà entendu parler de ces genres d’étudiants-papillons ici.

 - Cessons d’en discuter et allons en salle sinon on serait en retard.

 

(A la fac de droit)

Il sonnait 16h quand le professeur décidait de mettre fin au cours de la journée en les renvoyant à la semaine prochaine le temps de bien assimiler les cours déjà reçus.

Salek dans l’espoir de revoir la jeune fille au prénom inconnu du fait qu’il n’eut pas l’occasion d’échanger avec elle, décida de rater le bus de 16h et de prendre celui de 19h afin d’avoir une chance d’échanger avec elle.

Christille qui de son côté avait décidé de ne plus prendre le bus pour éviter les difficultés du retour des bus sur Cotonou avec le difficile traffic de calavi-menontin, s’est engagée à prendre le taxi désormais pour rentrer même si cela devrait lui coûter plus cher.

 

Il sonnait 18h45 quand le bus se présenta, dans une attente et espoir inespéré, la jeune fille ne se présenta pas au soulèvement des réservations. Pour Salek, cela suppose qu’elle a loué ou qu’elle est déjà rentrée par un autre moyen de transport.  Salek embarquait sans plus espérer la revoir.

 

 

(A Cotonou)

Il sonnait déjà 20h30 quand le bus s’arrêta devant la SOBEBRA d’Akpakpa, descendu, Salek cherche un « zémidjan » qu’il emprunte pour rentrer lui tout épuisé par le trajet et les bousculades quotidiens dans le bus.